Test – Super Bomberman R2 – Mr Bombastic

BLOC INFO
Release Date
14 septembre 2023
Editeur
Konami
Développeur
Konami
Genre
Action, Arcade
Machines
PS5, XSX/S, PS4/Pro, Xbox One/X, Switch, PC
PEGI
7

Malgré leurs quarante années d’existence, les artificiers les plus déjantés de l’univers se mettent toujours joyeusement sur le coin du pif à grands renforts de mignardises explosives. Test express.

Connu par chez nous sous les titres de BomberMan ou DynaBlaster, la célèbre franchise de – feu – Hudson Soft vient de souffler ses quarante années d’existence. Eh oui, si elle a connu son heure de gloire par chez nous sur les générations 8/16bits, dans des conversions NES/SNES/MD/PC Engine impeccables, la licence aura fait fausse route sur N64 avant de se remettre sur les rails. Chapeauté depuis quelques temps par Konami (à la suite d’une fusion des deux éditeurs en 2012) le géniteur des licences MGS et Castlevania continue de perpétuer l’œuvre de l’éditeur à l’abeille. Le développement de ce Super Bomberman R2, a été confié une nouvelle fois à Hexa Drive.  Ce studio d’Osaka avait déjà planché sur le premier volet paru en 2017 sur Switch ainsi que sur les variantes online du jeu sorties sur toutes les plateformes… y compris sur Stadia.

 Ce second volet de Bomberman R invite à suivre les péripéties des huit frangins (et frangines) aspirants justiciers à travers le cosmos. C’est mignon, drôle et chacun a des traits de caractères bien trempés. Désopilants lors des cinématiques, ils sont franchement plus difficiles à supporter quand ils se joignent au joueur sur le champ de bataille. Artificiers solitaires vous voilà prévenus ! La campagne solo invite à partir à la découverte de 3 mondes afin de sauver sur chaque planète cent aliens choupinesques, les Ellons, répartis dans 15 secteurs. Faute de Power Up durant la campagne solo, notre perso (White le grand frère) voit ses compétences et la puissance de ses bombes s’accroître lors de la montée en niveau. Il peut aussi kicker les bombinettes afin de les rapprocher des ennemis ou les lancer par-dessus les obstacles. Cette aventure constituée d’exploration, fait bien sûr la part belle à la destruction, voire au carnage, puisque l’on doit exploser des bestioles féroces, des créatures robotiques comme des obstacles pour progresser à traverser les secteurs et se livrer à des phases de défense ou prise d’assaut de Château. C’est vraiment dans ce dernier cas que se traîner une telle fratrie est encombrant puisque l’on perd énormément en lisibilité et il n’est pas rare de crever de manière répétée à cause de tirs amis. Détestable ! Afin de s’épargner quelques crises, lorsque l’on joue à domicile (comprenez que l’on défend le butin enfermé dans sa base) on prépare les lignes de défense en amont en plaçant des tourelles, des tapis-roulants voire des remparts pour ralentir la progression de l’équipe adverse. Ce mix de stratégie et d’action n’est pas désagréable tant que l’on reste à jouer la carte de La Défense. En attaque c’est une autre paire de manches puisqu’à l’écran l’action est extrêmement brouillonne et le « comportement » des alliés assez anarchique. Un peu frustrant.

En sus de son mode histoire, le jeu propose tout ce qu’il faut pour s’amuser égoïstement en solitaire ou en multijoueur. Il possède ainsi sous le coude suffisamment d’arènes praticables en ligne et en local, de quatre à seize joueurs et offre même d’en télécharger davantage ou de créer ses propres maps : sympa ! On retrouve dans ces batailles en arènes ce qui fait depuis toujours le succès de la saga avec des confrontations frénétiques où l’on doit poser des bombinettes pour exploser les murs, esquiver les déflagrations adverses et glaner de précieux Power Up. Gare aux explosions en chaîne ! Un principe dingue et inusable surtout quand en plus, on doit éviter de choper des malus et autre virus qui plombent la célérité de déplacement du perso. Afin de ne pas être pénalisé par ce genre d’items, notez que l’on peut parfois « chevaucher » des Louies. Ces kangourous colorés tout choupinous se déplacent rapidement et offrent une chance de survivre en cas de contact avec une explosion. Braves petites bêtes ! Notez qu’en plus des Batailles, Super Bomberman R2 offre d’autres variantes multijoueur citons le mode Grand Prix, il ajoute la nécessité de glaner le plus possible de cristaux dans des matchs d’au moins deux manches. Le mode Château (comme celui du solo) impose à une équipe d’assaillants de voler les trésors. Grosse différence par rapport au solo impossible d’agencer les défenses à sa convenance. Quatrième et dernier mode, le Battle64. Il ne s’agit rien de moins qu’un battle royale où 64 joueurs s’affrontent dans des successions d’arènes. Gare, il ne peut en rester qu’un !

Testé sur Xbox Series X, le jeu n’occupe que 20Go sur le support de stockage. C’est loin d’être un poids plume, puisque Bomberman R2 est doté d’environnements aux textures soignées, un peu comme celles d’un Pikmin. Il offre un rendu graphique mignon et coloré, des cinématiques bien réalisées, il affiche des alentours d’arènes détaillés et des effets pyrotechniques impressionnants qui ne font pas mollir l’action. Seuls regrets le mode Château de la campagne solo comme certains passages de cette dernière manquent cruellement de lisibilité et les temps de chargements sont assez longuets. À peine sorti, il propose déjà tout un tas de contenu à s’offrir. Non pas via des espèces sonnantes, mais par l’intermédiaire de devises offertes à l’issue de chaque bataille. Une façon de motiver les joueurs à enchaîner les parties en multi pour obtenir de nouvelles musiques (celles présentes de base sont excellentes), des skins de persos emblématique de chez Konami – Alucard, Simon Belmont, Big Boss, Old Snake… – ou des tenues inédites pour les artificiers. Intégralement en français dans ses textes, voix lors des cinématiques et dans les menus, la dernière production de chez HexaDrive régale aussi nos esgourdes par une bande son survitaminée et entraînante.

Test – Super Bomberman R2 – Mr Bombastic
CONCLUSION
Super Bomberman R2 a tout pour plaire. Vendu à prix doux, il propose pas mal de contenu pour captiver les joueurs en solo comme en multijoueur. Si vous cherchez un petit jeu sympa, fun et explosif, ne cherchez pas plus loin !
Les plus
Une foule de modes solo et multijoueur
Toujours le même fun surtout à plusieurs
Graphiquement c’est coloré, détaillé …
Les moins
Parfois pas au top de la lisibilité en solo
Des temps de chargements un peu trop longs … sur une Series X !
L’interface du multijoueur est un peu d’un autre temps
8