Après la sortie d’Horizon Zero Dawn, bien nombreux sont celles et ceux qui espéraient une suite tant le monde d’Aloy avait séduit par son originalité et la qualité visuelle. Guerrilla Games s’est donc attelé à la tâche et autant vous le dire, cette suite ne peut que séduire d’avantage.
Evidemment la surprise ressentie lors du premier volet s’estompe puisqu’on retrouve Aloy dans un monde plus familier même si on va découvrir de nouvelles contrées, de nouvelles tribus et bien entendu de nouveaux ennemis et créatures. Alors que se passe-t-il cette fois-ci? Aloy part dans une quête pour tenter de sauver la Terre d’un mal qui ravage la faune et la flore. Et avec ce périple, elle va devoir faire face à de nouvelles tribus et explorer de nouvelles régions toujours somptueusement créés.
Si vous avez joué au premier épisode, votre mémoire musculaire vous fera reprendre le contrôle d’Aloy de manière assez rapide. Aloy est toujours aussi agile et athlétique et est capable d’être d’une grande précision avec moult armes qu’elle va pouvoir récupérer ou acheter pendant son aventure. Et comme d’habitude, elle aura droit à divers arbres de compétences à améliorer – et moi qui pensait qu’on aurait pu au moins garder la puissance qu’elle avait à la fin du premier volet… 😉
Si la campagne principale est déjà assez longue – au bas mot une vingtaine d’heures pour la terminer pour les rapides – la gigantesque carte du jeu regorge de quêtes et missions annexes pour vous maintenir sur Horizon Forbidden West des dizaines d’heures supplémentaires. Chacune de ces quêtes annexes permettent d’en découvrir un peu plus sur la population et les nouvelles régions. Et entendu permettent d’acquérir de l’expérience pour monter en niveau et débloquer de nouvelles capacités sans parler d’éventuels nouveaux équipements et nouvelles armes.
Comme je le disais précédemment, Aloy est toujours aussi combative. Elle est toujours aussi habile avec sa lance ou avec des arcs ou des arbalètes. Mais Aloy va gagner de nouvelles capacités qui changent son évolution dans le jeu. Si on pouvait déjà pirater des créatures pour pouvoir les chevaucher et ainsi se déplacer plus rapidement – il y a toujours les déplacements immédiats entre certains points de contrôle mais ils coûtent en objet dédié – cette fois-ci, vous pourrez également chevaucher une créature volante. C’est le meilleur moyen – quoique pas très rapide à mon goût – de voir l’immense monde du jeu d’en haut. C’est aussi le meilleur moyen de trouver les Grands-Cous, de vous poser dessus afin de lever les brouillards de guerre et découvrir ainsi tous les recoins de la carte. L’autre nouvelle capacité que vous allez acquérir relativement tôt dans le jeu est la capacité de planer grâce à une sorte bouclier-planeur futuriste. Difficile de ne pas penser au glider de The Legend of Zelda Breath of the Wild. L’ajout est le bienvenu car la verticalité des environnements est encore plus prononcé que dans le premier volet.
Je tiens à signaler un autre point qui a rendu l’aventure plus cinématographique. En effet, lors du premier volet, les discussions entre les protagonistes étaient assez statiques. Cette fois-ci, les personnages ont plus de « vie » avec plus de mouvements et surtout les développeurs ont mis en place une mise en scène pour beaucoup de dialogues. C’est plus vivant. Le système de dialogues par contre n’a pas changé puisqu’il s’agit toujours de choisir les sujets à aborder avec vos intervenants.
Pour ce qui est de la réalisation, il n’y a pas grand chose à en redire. Testé sur PS5, le jeu gagne évidemment en effets et en détails. Sur PS4/Pro, on perd un peu en détail et en résolution mais dans l’ensemble l’expérience est vraiment bonne. Sur PS5, on a droit à un mode performance à 60FPS et un mode graphique à 30FPS. J’avoue que le 60FPS est plus agréable mais le mode graphique 4K à 30FPS est sompteux surtout si vous avez un bel écran 4K HDR. J’avais adoré le premier volet pour sa direction artistique et cette suite m’a fait le même effet. J’ai ainsi pris un plaisir incroyable à explorer ce monde encore plus riche puisqu’Aloy gagne la capacité d’explorer des environnements sous-marins. Bref, avec le Decima Engine, Guerrilla Games se fait plaisir et fais plaisir aux fans avec une réalisation somptueuse qui donne envie d’aller dans tous les recoins de ce monde.
Horizon Zero Dawn avait démontré le talent – déjà confirmé il est vrai depuis la série Killzone – des hollandais de Guerrilla Games. Avec cette suite, ils confirment avec un titre éblouissant qui vous plongera dans un univers passionnant avec une intrigue intéressante.